Extrait du Journal en Français facile du 1er décembre 2017

Sébastien Duhamel :
Une nouvelle personne infectée toutes les 17 secondes par le VIH dans le monde.

Jeanne Bartoli :
Un chiffre rendu public aujourd'hui par l'ONUSIDA [NDLR : Programme commun des Nations Unies sur le sida], à l'occasion de la 29e journée mondiale de lutte contre le sida. On est encore loin de la fin de l'épidémie. En particulier sur le continent africain. Les explications de Clémentine Pawlotsky.

Clémentine Pawlotsky :
Avec 25 millions de personnes infectées en 2016 selon l'ONUSIDA, l'Afrique subsaharienne reste la région du monde la plus touchée par la pandémie.

Parmi les zones les plus préoccupantes : l'Afrique de l'Ouest et l'Afrique australe. C'est d'ailleurs en Afrique du Sud que se concentre la majorité des personnes atteintes du VIH, le virus de l'immunodéficience humaine.

Les modes de transmission sont variés : rapports sexuels non protégés, injection de drogues ou de la mère à l'enfant au moment de la naissance.

Et en Afrique comme ailleurs, l'ONUSIDA estime que les hommes ont moins de chance d'avoir accès au traitement contre le VIH, contrairement aux femmes qui utilisent les services prénataux. Les dépistages sont généralement plus tardifs, ils sont donc plus susceptibles de décéder de maladies associées au sida.

En Afrique de l'Ouest et centrale par exemple, sur 4 hommes séropositifs, 1 seul suit un traitement.

Si l'ONUSIDA souhaite mettre un terme à l'épidémie de sida à l'horizon 2030, ces données rappellent que la bataille est encore loin d'être gagnée.

Sébastien Duhamel :
Clémentine Pawlotsky.