
La situation est grave mais pas tout à fait désespérée voilà en substance la conclusion de ce rapport. Grave parce que l’objectif de réduction significative du taux de perte de la biodiversité d’ici à 2010 a totalement échoué.
Le vivant, c'est la plus grande entreprise planétaire qui produit de la matière et des inventions dont nous faisons partie.
Robert Barbault, directeur du Département Écologie et Gestion de la Biodiversité du Muséum national d'histoire naturelle de Paris (02:26)
Plusieurs points de basculement sont même sur le point d’être franchis pour de vastes zones de la foret amazonienne, de nombreux lacs d’eau douce et beaucoup de récifs coralliens avec des conséquences en chaine sur le climat et l’extinction de nombreuses espèces. Plus particulièrement menacés les amphibiens, les espèces tropicales, les poissons d’eau douce et les organismes marins.. Dont les hommes dépendent pour leur survie et leur bien être.
Protégeons les écosystèmes existants
Voilà pourquoi, soulignent les auteurs de ce rapport, « il n’est plus possible d’envisager la dégradation continue de la biodiversité comme un enjeu séparé des autres questions fondamentales de société », d’où l’utilité d’instaurer des pratiques durables de pêche de foresterie et d’agriculture, de prévenir les pollutions et de cibler les espèces à risque.
La meilleure stratégie, la seule qui se révèle efficace selon ces experts, reste la protection de écosystèmes existants et donc la sensibilisation des hommes qui y vivent.
Опубликовано 02/12/2015 - Изменено 02/12/2015