
Avec notre correspondant à Pékin, Stéphane Lagarde
Deux établissements accueillent les personnes affectées par le virus H7N9 à Pékin. L’un se trouve au sud de la capitale chinoise, l’autre au nord en direction de l’aéroport. C’est dans ce dernier, à l’hôpital Ditan, spécialisé dans les maladies infectieuses, que se trouve la petite fille de 7 ans, hospitalisée en urgence depuis jeudi dernier
« Je suis très heureux de vous annoncer que l’enfant contaminé est sortie des soins intensifs et qu’elle a pu rejoindre une chambre normale du département des maladies contagieuses », a affirmé Cheng Jun, vice-directeur de l’établissement, alors que des infirmiers en combinaison blanche, capuche, lunettes en plexiglas et masque de protection, continuaient de guider de nouveaux patients à l’intérieur de l’hôpital.
Dans la capitale, l’administration du médicament a ordonné le stockage de doses de Tamiflu pour 2 millions de personnes et les écoles sont invitées à exercer des contrôles de températures quotidiens sur les élèves. « Après l’épidémie de SRAS, la Chine a construit un système de surveillance très complet », explique Zhong Dongbo, le porte-parole du ministère chinois de la Santé. « Environ 1 600 personnes attrapent la grippe chaque jour. C’est 1,07 % de moins que l’an passé », poursuit-il. Des propos qui se veulent rassurant mais qui ne parviennent pas totalement à calmer l’inquiétude.
La filière avicole a perdu près de 1,25 milliards d’euros en Chine dans la semaine qui a suivi l’annonce de la transmission du H7N9 à l’homme. A l’hôpital Ditan, un enfant de 4 ans est en observation. Il est porteur du virus mais ne présente pas les symptômes de la maladie, ont dévoilé les médecins. Ce qui pourrait signifier que certains cas d’infection n’ont pas encore été révélés.
Опубликовано 19/10/2015 - Изменено 28/10/2015