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Le 29 septembre 2005, l'Algérie votait pour la Charte pour la paix et la réconciliation nationale lors d'un référendum.
Fayez Nureldine / AFP
En 2005, en Algérie, un référendum pour approuver la Charte pour la paix et la réconciliation nationale était organisé. Les chiffres officiels sont sans appel: 80 % de participation, plus de 97 % de oui. C’est une nouvelle étape dans le processus engagé depuis la fin des années 1990, pour mettre fin à la décennie noire, à la violence terroriste et au massacre de population. Le texte de loi, proposé par le président Abdelaziz Bouteflika, promettait l’amnistie pour les terroristes, l’indemnisation pour les victimes. Pour les Algériens, voter « oui » signifiait surtout : rêver du retour de la paix. Dix ans plus tard, si les autorités ont fait de la réconciliation un argument électoral, la société algérienne a du mal à se rétablir.
19'30" - Première diffusion le 06/10/2015
En savoir plus :
- Référendum sur la charte pour la paix et la réconciliation nationale (à lire)
- Femmes d’Algérie : l’impossible pardon (reportage photos)
- Djazairouna (Notre Algérie), association des victimes du terrorisme.
- Forem (Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche), centre de soins psychologiques créé par le pédiatre Mostefa Khiati à Bentalha.
Опубликовано 15/04/2019 - Изменено 06/06/2019 - По Leïla Beratto