
L’Afrique du Sud va développer son industrie nucléaire avec la France
L'Afrique du Sud a besoin de courant. Le pays le plus industrialisé du continent a connu une croissance très forte dans les années 2000. Mais ses infrastructures n'ont pas suivi le rythme et la demande globale en électricité est aujourd’hui loin d'être satisfaite.
C'est pour combler cette demande que Pretoria veut acheter six à huit nouveaux réacteurs. Un marché qui intéresse le géant français Areva mais pas seulement. Le russe Rosatom a annoncé le mois dernier la conclusion d’un accord cadre avec les autorités, laissant penser qu’elle avait déjà remporté le marché. Mais ce n’est pas pour autant qu’Areva baisse les bras.
Le géant français de l'atome est présent en Afrique du Sud depuis les années 1970. C'est à cette époque qu'Areva, anciennement Framatome, participe à la construction de la centrale de Koeberg, dans le sud du pays. La seule qui existe sur le territoire et même sur le continent.
Cet accord arrive donc à point nommé pour la multinationale française. Elle s'est d'ailleurs empressée de saluer l'initiative en rappelant que sa technologie de réacteur de troisième génération EPR est toujours à disposition.
Опубликовано 28/11/2019 - Изменено 28/11/2019