Daniel :  Quelles sont les activités qu’on peut faire ici ?

Nasser Aghardach : Alors, ici, essentiellement, c’est quatre disciplines : skateboard, roller, BMX et le tout nouveau qui vient d’arriver, la trottinette. Au niveau de la capacité, le skatepark, tu vois, il fait 3000 m2. On peut aller jusqu’à facilement 200 personnes.

On va les laisser passer. Donc, on a essentiellement beaucoup de garçons. C’est un sport qui intègre quand même les filles, ici, quand même. Au niveau des âges des gens qui fréquentent le skatepark, Daniel, on commence très tôt le skate. On peut commencer dès l’âge de 4 ans et il n’y a pas de limite d’âge à partir du moment où tu peux encore faire du sport, courir, te déplacer. Même pour les handicapés, en fait ! On a la possibilité d’accueillir vraiment des gens de 4 ans jusqu’à 77 ans, si tu veux.

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Quand tu vois autour de toi, il y a des zones, oui, qui sont plus dures que d’autres. Donc, là derrière moi, là, tu vas avoir le bowl, tu vois et ça, c’est plutôt pour des gens assez confirmés. Ensuite, on a l’aire de street. C’est des modules, en fait, qui sont plus abordables sur un niveau, tu vois, débutant. En plus, ce qui est bien, c’est que c’est tout en descente. Donc, du tout, les débutants, ils n’ont pas beaucoup d’efforts à fournir pour apprendre déjà à glisser. Et ensuite, on a la zone d’initiation. Ce qu’on appelle la zone d’initiation, c’est une zone très courbe, avec beaucoup de courbes pour bien apprendre à descendre les plans inclinés. Et après, moi j’adapte en fonction du savoir-faire des enfants.

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Daniel : Quelles sont les protections obligatoires avec le casque et les autres ?

Nasser Aghardach : Les protège-poignets, c’est ce qu’on met sur les mains. Les coudières, c’est ce qu’on met sur les coudes. Et ce qu’on a aux genoux, c’est les genouillères. Donc, ça, c’est, entre guillemets, facultatif. Ce qu’on est obligé de porter au skatepark, c’est un casque pour éviter les traumatismes crâniens et tout ça. Après, moi, je me donne, je m’octroie le droit de dire à quelqu’un, par exemple, quand je sens que, en fait, il est pas très à l’aise… je sens, en fait, qu’il y a un risque potentiel d’accident ou de chute… moi, je dis, j’oblige – vu que je suis l’animateur en charge – je suis obligé de lui dire de mettre des genouillères, par exemple.

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Ce qui est dingue, en fait, dans ce skatepark, c’est que tout est gratuit. Les gens qui viennent, comme toi, découvrir ce skatepark, ils s’étonnent qu’on leur prête le matériel, que les cours sont gratuits et… c’est que du bonheur, en fait !