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Daniel Vallot :
Depuis 2011 et depuis que la guerre civile a éclaté en Syrie, Wael a vu partir des proches, des amis ou des membres de sa famille qui ont préféré se réfugier à l'étranger. Mais lui, pour l'instant, refuse de prendre le chemin de l'exil.Wael [avec traduction] :
Beaucoup de gens sont partis. Chacun a ses raisons et je ne veux pas les juger, mais si à la fin, tout le monde quitte le pays, retire son argent et ses investissements, alors la société va s'effondrer.
Bien sûr qu'on peut être amené à envisager un départ, mais la Syrie a besoin de sa jeunesse car c'est elle qui va construire la Syrie de demain.Daniel Vallot :
Malgré la guerre, malgré le chômage et le manque de perspectives, Wael refuse de verser dans le pessimisme et dans le désespoir.Wael [avec traduction] :
Il est certain que nous sortirons un jour de la crise. Les voisins de la Syrie ont eux aussi traversé des périodes similaires. L'exemple le plus célèbre c'est la guerre du Liban qui a duré 14 ans.
Je ne pense pas que nous puissions vivre éternellement de cette façon. D'une manière ou d'une autre, nous arriverons au point où une solution pacifique pourra être trouvée. Alors, de par la volonté du peuple syrien, la vie pourra redevenir comme elle était auparavant.[Musique]
- Глоссарий
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