
Le 13 décembre 2010, l’équipe a confirmé la richesse de ce gisement fossilifère du Pléistocène inférieur grâce à la découverte de plusieurs fragments d'un crâne adulte.
Le site est toujours intact et, grâce à des fouilles systématiques, les prochaines campagnes de terrain permettront une meilleure connaissance des contextes chronologiques et environnementaux et, vraisemblablement, la découverte de nouveaux restes humains.
Le Muséum national d'Histoire naturelle explique que cette découverte jette une nouvelle lumière et ouvre des nouvelles perspectives sur une période fondamentale mais souvent méconnue de l’évolution humaine.
Les restes humains de cette époque et disponibles à ce jour sont très rares
Si les chemins évolutifs qui ont abouti à l’apparition de nos ancêtres directs et, finalement, à l'émergence de la forme Homo sapiens, trouvent leurs racines dans cette période, malheureusement, les restes humains de cette époque et disponibles à ce jour sont très rares même en Afrique et, à l’exception de ceux de Buya et du crâne de Daka (en Éthiopie), ils sont souvent très fragmentaires.
Depuis deux siècles les découvertes d'hominidés se succèdent et s'accélèrent... Le site Hominidés retrace une chronologie des différentes découvertes effectuées depuis 1856. Des restes d'hominidés vieux de plus de 3 millions d'années ont été découverts dans les dépôts périlacustres à la base de la formation d'Hadar, en Afar.
La paléontologie humaine, par son analyse évolutive du monde, dresse le tableau des espèces disparues de notre lignée et fournit ainsi le cadre indispensable pour détecter comment notre animalité s'est dotée d'une « hominité ». Cette émergence est mise en évidence grâce aux ossements de nos ancêtres conservés dans le sol d'Afrique. (cf. Encyclopédie Larousse)
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Publié le 23/11/2015 - Modifié le 23/11/2015