
Deux hommes jouent au backgammon dans un café au Caire, Égypte.
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Le « printemps arabe » de 2011, mouvement de contestation des régimes autocratiques du Moyen-Orient, n’a pas tenu ses promesses démocratiques. On a depuis assisté au renforcement de l’autoritarisme d’un côté, à l’instabilité de l’autre. Le Liban, déchiré par une guerre civile de 1975 à 1990, connaît un équilibre précaire et la Syrie est depuis 2011 en proie à une guerre civile dans laquelle s’ingèrent des acteurs étrangers. L’Irak, qui ne s’est pas relevé du chaos provoqué par l’intervention américaine en 2003, est de son côté traversé par les tensions communautaires entre sunnites et chiites.
- Il y a tout juste dix ans, le 25 janvier 2011, débutait le mouvement qui allait entraîner la chute du président égyptien Hosni Moubarak, quelques semaines plus tard. Depuis, le pouvoir actuel affiche un sombre bilan en matière de libertés.
- Par le journaliste spécialiste du Moyen-Orient, Christian Chesnot.
- Frédéric Bozo est un spécialiste de l’histoire de la Guerre froide et des relations transatlantiques.
- Mathieu Guidère est professeur des Universités et directeur de recherches à l’Université de Toulouse-Le Mirail.
- Par Didier Billion, directeur adjoint de l'IRIS.
- Par Jean-Pierre Filiu, professeur en histoire du Moyen-Orient contemporain à Sciences Po Paris.
Publié le 29/03/2016 - Modifié le 29/01/2021