
Avec notre correspondant à Genève, Laurent Mossu
Le temps presse, il n’y a plus une minute à perdre. Tel est le message lancé à l’ouverture des négociations sur le climat. Les représentants de 195 États se sont retrouvés à Genève pour préparer le texte du futur accord de Paris censé être conclu en fin d’année pour lutter contre le réchauffement climatique.
Tout le monde s’accorde sur la nécessité de limiter la hausse de la température mondiale par le biais d’une réduction des émissions de gaz à effets de serre. Reste à s’entendre sur les modalités et la répartition de la charge entre pays du Nord et du Sud et sur la mobilisation d’un fonds - on parle de 100 milliards de dollars – pour faciliter l’adaptation des États en développement.
Pour Laurent Fabius, venu donner le coup d’envoi de la réunion de travail, « le temps est compté ». Il en va, en fait, de toute la sécurité mondiale susceptible, dira-t-il, d’être totalement déréglée par le bouleversement climatique.
Publié le 02/11/2015 - Modifié le 11/02/2020