
L’affaire ressemble à une querelle administrative, elle a pourtant pris des allures de scandale, car les scientifiques ont d’abord été soupçonnés de piller le patrimoine national. Selon le ministère de la Culture, ils n’étaient pas en règle. Faux, répondent les paléontologues, qui avaient les autorisations du ministère des Mines, le ministère de la Culture n’est pas compétent dans ce domaine, selon eux.
Mais les fossiles ont quand même été saisis. Aucune arrestation n’a été effectuée et les chercheurs américains ont pu rentrer chez eux.
Hier, de nouvelles discussions entre les scientifiques et le ministère de la Culture ont eu lieu. « Nous nous sommes mis d’accord », confiait le chef du département de paléontologie qui tente de calmer le jeu, quelque peu sonné par l’ampleur qu’a pris l’affaire. Il espère que les travaux pourront reprendre prochainement, et que la collaboration avec l’université new-yorkaise ne sera pas affectée.
Les fossiles sont normalement expédiés aux États-Unis pour être analysés. Les petits échantillons sont ensuite renvoyés à l’université d’Antananarivo, car Madagascar ne dispose pas de matériel nécessaire pour conserver et les exposer les plus grands fragments.
Publicado el 21/10/2015 - Modificado el 29/10/2015