
Peu d'espoir de paix pour le Yémen après 6 ans de guerre, alors que les différents protagonistes ne semblent pas déterminés à cesser les hostilités.
AFP
Le Yémen, pays situé à la pointe sud de la péninsule Arabique, subit depuis six ans un conflit qualifié par les Nations unies comme « la pire crise humanitaire du monde ». La guerre civile, dont l’origine est imputable à un conflit tribal et confessionnel interne renforcé par la vague des « Printemps arabes », débute en 2014 quand les rebelles houthis s’emparent de la capitale Sanaa, provoquant le démantèlement du pouvoir en place. En 2015, une coalition de pays musulmans menée par l’Arabie saoudite porte le conflit sur le plan international, impliquant directement l’Arabie saoudite et l’Iran et, en arrière-plan, les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France. Après six ans de guerre, plus de 130 000 morts et 3,3 millions de déplacés, les belligérants ne semblent pas déterminés à cesser les hostilités. Il y a pourtant urgence dans ce pays où 16 millions de Yéménites, soit environ la moitié de la population de 29 millions d’habitants, se retrouvent confrontés à la famine et aux épidémies de choléra et de Covid-19.
- Dominée par le royaume d’Arabie saoudite qui en occupe les quatre-cinquièmes, la péninsule Arabique recèle le plus importantes réserves de pétrole du monde que se partagent les six monarchies du Conseil de coopération du Golfe (CCG).
- Intervention d'Olivier Da Lage, journaliste à Radio France Internationale sur le thème du « Printemps arabe », à l'occasion de la 48ème Journée de L'APHG - Bureau de Picardie, le 14 juin à Laon.
Publicado el 04/03/2021 - Modificado el 15/03/2021