
Le Qatar voit son avenir économique dans la production gazière. Le pays est le premier exportateur de GNL, le gaz naturel liquéfié. L’objectif est de produire 110 millions de tonnes de gaz par an contre 77 millions actuellement. Mais la production pétrolière du Qatar au sein de l’OPEP est faible : 600 000 barils par jour. Ce qui ne justifie plus, estime officiellement l'émirat, sa présence dans l’organisation.
Relations dégradées avec l'Arabie saoudite
Mais on connaît la dégradation des relations avec le chef de file de l'Opep. L'Arabie saoudite, soutenue par les Émirats arabes unis, Bahreïn et l’Egypte a décidé en juin 2017 d’imposer au Qatar un embargo économique et politique. Riyad accuse Doha de soutenir le terrorisme et d’être trop proche de l’Iran, principale adversaire de l'Arabie saoudite dans la région.
Le Qatar participera cependant à la réunion ministérielle de l’OPEP le 6 et 7 décembre, où se décidera peut-être une réduction de l’offre du brut.
► à (re)lire la chronique des matières 1ères du jour: Pétrole: les marchés déprimés ne croient plus en l'OPEP élargie
Publicado el 27/02/2019 - Modificado el 27/02/2019