Anne Soetemondt :

Bienvenue dans le Débat du jour, le dernier de la saison, et pour cause, il est venu le temps des vacances.

Cela n’a pas dû ou pu vous échapper, les photos de plage font foule sur Instagram. Twitter est envahi de posts sur le farniente.

Certains passeront même leurs congés avec un partenaire trouvé sur un site de rencontre et posteront peut-être leur demande en mariage sur Facebook, avant d’actualiser leur profil sur LinkedIn à l’approche de la rentrée.

Alors, les réseaux sociaux, vous l’avez compris, sont partout dans nos vies. On estime à un milliard et demi le nombre de personnes qui les utilisent aujourd’hui.

50 millions d’Africains, imaginez-vous, ont un compte sur Facebook. 82% des Français sont connectés.

Alors une question, ce soir : vit-on plus heureux en étant connectés ?

Pour apporter des réponses, alors que les études scientifiques se succèdent, mais se contredisent parfois, deux invités : Jean-Baptiste Stuchlik, co-auteur du Petit Traité du bonheur 2.0, bonsoir.

Jean-Baptiste Stuchlik :

Bonsoir.

Anne Soetemondt :

Merci. Donc, un livre paru chez Armand Colin. Vous êtes psychosociologue, expert des technologies du bien-être.

Et puis par téléphone : un homme qui a « débranché », c’est ainsi qu’on dit, c’est ainsi qu’il le dit, une sorte de ras-le-bol des réseaux sociaux. Et il raconte son histoire dans un livre paru chez Fayard : Thierry Crouzet, bonsoir, merci beaucoup d’être avec nous.

Thierry Crouzet :

Bonsoir.

Anne Soetemondt :

Et c’est parti.