Extrait du Journal en français facile du 01 novembre 2021 

Sylvie Berruet : 
Le secrétaire général de l'ONU appelle les dirigeants du monde à « sauver l'humanité » face au changement climatique.

Clémentine Pawlotsky :
Antonio Guterres s'est exprimé cet après-midi lors de la COP26, la conférence internationale sur le climat. L'événement s'est ouvert hier à Glasgow, en Écosse. Il avait été repoussé d'un an en raison de la pandémie de Covid-19. Il doit durer deux semaines. Le patron de l'ONU n'a pas mâché ses mots. Il faut, dit-il, « cesser de creuser nos propres tombes ». On écoute un extrait de son allocution.

Antonio Guterres [traduction] : 
« La science est claire, nous savons ce qu'il faut faire. D'abord, nous devons garder cet objectif des un degré cinq en perspective. Et cela demande de plus grandes ambitions pour atténuer l'impact du changement climatique et des actions immédiates et concrètes pour réduire les émissions de gaz à effet de serre globales de quarante-cinq pour cent d'ici à 2030. Les pays du G20 ont une grande responsabilité, parce qu'ils représentent quatre-vingts pour cent des émissions. Les nations développées doivent être les premières à agir mais les économies émergentes doivent aussi faire tout ce qu'elles peuvent car leur contribution est essentielle pour la réduction effective des émissions. Nous avons besoin de l'ambition maximale de tous les pays et sur tous les fronts, pour faire de Glasgow un succès. »

Clémentine Pawlotsky :
Le secrétaire général de L'ONU Antonio Guterres, des propos recueillis par Agnès Rougier.

Sylvie Berruet : 
Et l'Inde qui prend déjà des engagements en faveur du climat.

Clémentine Pawlotsky :
Oui, le pays atteindra la neutralité carbone en 2070 selon son Premier Ministre, Narendra Modi. L'Inde est actuellement le quatrième émetteur de gaz à effet de serre au monde derrière la Chine, les États-Unis et l'Union Européenne.