
L'abus de tranquilisants et de somnifères pourrait favoriser les risques d'Alzheimer
En France, la consommation d’anxiolytiques est cinq fois plus grande que dans les pays européens. Cette dernière étude montre qu’il faut absolument limiter, voire réduire la prise de ces médicaments. Les Français restent les champions dans ce domaine et, d’après ces résultats, plusieurs milliers de cas d’Alzheimer pourraient être attribués à ces traitements qui durent souvent plusieurs années.
Les premiers effets de la maladie à partir du début du traitement, n’apparaitraient que quelques années plus tard. Reste que cette étude n’est pas encore validée scientifiquement. Même si d’autres travaux ont déjà évoqué la problématique liée à une prise longue et régulière de psychotropes – plus d’un Français de 65 ans sur trois en consomment de façon chronique – il est encore difficile d’établir un lien direct de cause à effet avec cette maladie dégénérative du cerveau.
L’auteur recommande donc, pour l’instant, une prescription différente de ces médicaments, plus appropriée, et seulement aux personnes qui en ont véritablement besoin. Cette précision qui pourrait, après publication officielle de l’étude, devenir un principe de précaution généralisé.
Posted on 2016/02/02 - Modified on 2016/02/02