
Karzaï à New Delhi pour lutter contre le terrorisme dans la région
Le président afghan Hamid Karzaï a surtout cherché à rassurer son hôte. D'abord sur la sécurité de ses compatriotes sur le sol afghan, sujet d'inquiétude pour le Premier ministre indien Manhoman Singh, après la mort il y a deux mois de neuf Indiens dans une attaque suicide de talibans à Kaboul. L'attentat avait été attribué à Lashkar-e-Taiba, un groupe islamiste basé au Pakistan, le grand rival de l'Inde.
Les deux puissances nucléaires se livrent à une véritable guerre d'influence en Afghanistan, New Delhi redoutant un rôle croissant du Pakistan dans ce pays, mais plus que tout le retour des talibans au pouvoir.
Autre sujet d'inquiétude pour Singh, le projet de Karzaï, annoncé fin janvier à la conférence de Londres, de se réconcilier avec les talibans. Un danger aux yeux de l'Inde, car cette réintégration ou partage de pouvoir à Kaboul entraînerait forcément une déstabilisation.
Karzaï a pourtant souligné que seuls les membres du mouvement taliban et d'autres organisations qui ont accepté la Constitution afghane et qui n'appartiennent pas à al-Qaïda ou un autre réseau terroriste pourrait faire partie.
Posted on 2017/05/16 - Modified on 2017/11/09