
Le train, fil d'Ariane entre des pays enclavés comme le Burkina et le Niger et les portes sur l'océan que sont Abidjan, Cotonou et Lomé, est une chimère trop longtemps restée au fond d'un carton qui est en passe de voir le jour. D'abord dans son tronçon oriental : d'ici deux ans, Niamey sera reliée à Cotonou via Dosso et Parakou.
Cette ligne représente un atout majeur pour le Niger, producteur exportateur d'uranium. Jusqu'ici, le transport du « yellow cake » se fait par camions, détruisant un réseau routier déjà très fragile. Cette boucle ferroviaire servira à la fois pour les trains de marchandises, mais aussi pour le transport de passagers afin de faciliter les déplacements des personnes à travers la sous région. Au total, ce transouest africain parcourra prés de 3000 kilomètres.
C'est le groupe français Bolloré qui a été choisi comme partenaire stratégique du projet et qui devra mobiliser les ressources nécessaires pour financer ce chantier. Le coût total est estimé à 1000 milliards de francs CFA. Le début des travaux sur le tronçon Abidjan-Ouagadougou est prévu pour le mois d'août.
Posted on 2015/12/04 - Modified on 2015/12/04