
- Transcript
Extrait du Journal en Français Facile du 06 novembre 2017
Pauline Gleize :
Et pendant ce temps, Sylvie, on apprend que le trou de la couche d'ozone n'a jamais été aussi petit depuis 1988.Cette conclusion de la Nasa est a priori une bonne nouvelle.
Mais voilà, c'est paradoxalement, contrairement à ce qu’on peut penser, en partie grâce au réchauffement climatique que l'on doit ce progrès. Simon Rozé.
Simon Rozé :
À son maximum cet été, il ne faisait plus que 2 fois et demie la taille des États-Unis.C'est énorme, mais le trou de la couche d'ozone n'a jamais été aussi petit depuis 1988.
Pour rappel, la couche d'ozone, c'est cette partie de l'atmosphère qui nous protège directement des rayons du soleil les plus violents. Mais elle est attaquée en permanence.
Des éléments chimiques comme le chlore ou le brome vont la fragiliser.
L'homme en a relâché beaucoup dans l'atmosphère, via ce qu'on appelle les CFC [NDLR : chlorofluorocarbure] qu'on trouvait dans les aérosols jusqu'à leur interdiction il y a trente ans.
Alors est-ce que cela veut dire que cette interdiction porte ses fruits, et que lentement la couche d'ozone se régénère ?
Clairement oui, mais ce n'est pas la seule raison. Il faut pour une fois remercier également le changement climatique.
En effet, l'air au-dessus de l'Antarctique se réchauffe, ce qui a limité l'apparition de nuages de très haute altitude.
C'est important, car ce sont ces nuages qui -en temps normal- vont favoriser les réactions chimiques amenant à la destruction de l'ozone.
Ce phénomène a donc été moins important cette année. Mais il faudra encore du temps pour déterminer s'il s'agit d'une tendance sur le long terme.
- Glossary
La couche d’ozone ; le trou ; le réchauffement climatique ; l’atmosphère ; un rayon de soleil ; le chlore ; le brome ; un aérosol ; se régénérer ; l’air ; un nuage ; une destruction.