
Djibril a 17 ans, l’allure d’un joueur de football, la mine enjouée. Il est atteint du VIH depuis un an. Pas question pour lui d’en parler à ses amis.
« Dès qu’ils apprennent que tu as cette maladie, ils s’éloignent de toi en même temps, d’un coup. Ils pensent que tu vas les contaminer. Et pourtant, ce n’est pas ça », explique le jeune homme.
Djibril a une petite amie, elle-même atteinte du virus du sida. Tous les deux suivent un traitement, fourni gratuitement par un dispensaire de santé d’Abobo. Les soins accessibles.
Malgré cela, cet élève en classe de seconde travaille dans des chantiers après l’école, pour arrondir les fins de mois et ainsi aider sa mère, veuve et vendeuse au marché. Ces revenus lui permettent notamment de payer son école privée, près de 65 000 francs CFA l’année.
« Je vais travailler avec les maçons, construire des maisons. Je peux gagner au moins 20 000 comme ça aide ma maman, pour qu’elle complète… »
Djibril s’accroche, il rêve de devenir gendarme pour, dit-il, « obtenir le respect de son entourage ».
发布时间 04/01/2018 - 更改时间 04/01/2018