
Demander réparation à la France, ou même l’ouverture des archives toujours gardées secrètes, n’est pas la priorité, comme l’explique le président de la République, Hery Rajaonarimampianina, en marge de la commémoration : « Je me concentre sur la réconciliation nationale. Je pense que le plus important, c'est au niveau interne d'abord, mobiliser tout le monde autour du patriotisme malgache. »
Au même instant, à quelques kilomètres, l’opposition mène sa propre célébration. Rien d’inhabituel commente Christine Razanamahasoa, chef de file du Mapar, le parti d’Andry Rajoelina. Selon elle, rouvrir le dossier de l’insurrection fait partie de la réconciliation nationale : « Les vrais dessous de l'affaire doivent être déballés sur la table, de manière à ce que tout le monde sache la vraie histoire de la lutte de libération nationale. On va encore ressusciter les douleurs ou les malheurs ou les plaies d'antan, mais c'est le cadre purement de réconciliation de tout effacer, de se repentir. »
Mais avec le départ d’Andry Rajoelina et d'Albert Zafy du processus de réconciliation, cela pourrait prendre encore beaucoup de temps avant d’imaginer toutes les formations politiques unies pour une telle commémoration nationale.
发布时间 05/04/2017 - 更改时间 05/05/2017