
Les bataillons de tirailleurs servent ensuite au Maroc et en Tunisie, deux protectorats en marche vers leur indépendance. Jugés d’une fidélité à toute épreuve, les tirailleurs sont souvent utilisés comme forces de maintien de l’ordre.
En 1955, 21 630 soldats noirs stationnent en Afrique occidentale française (AOF) dont 3 860, rentrés d’Indochine, sont en congé de fin de campagne. Pour réduire ces effectifs trop élevés et pour encourager les soldats à retourner à la vie civile, de nombreux cours de formation professionnelle leur sont donnés.
04'38" - Le commandant Legourd du 9e régiment de tirailleurs algériens le 04/04/1949 - par Raymond Marcillac
Conséquence de l’insurrection de novembre 1954, les opérations de « maintien de l’ordre » en Algérie exigent de nombreuses troupes pour quadriller le terrain. Huit régiments de tirailleurs africains, un groupe saharien, des unités d’artillerie et des services, plus de 15 000 hommes se retrouvent à nouveau engagés dans une véritable guerre.
En 1956, au sein des 6e RTS et 23e RIC, ils prennent part à l’expédition de Suez en Égypte.
En 1958, les unités de tirailleurs changent d’appellation comme les troupes coloniales et deviennent régiments d’infanterie de marine, régiments interarmes d’outre-mer ou bataillons autonomes. De nombreux Africains servent également dans les unités d’artillerie, mais aussi au sein de régiments de parachutistes.
01'57" - Bertrand Dotou « En Algérie » le 02/10/2013
发布时间 05/04/2017 - 更改时间 28/04/2017