
Dialogue «stratégique» entre les États-Unis et le Pakistan
La secrétaire d'État américaine Hillary Clinton a ouvert les discussions à Washington, en saluant l'effort des autorités pakistanaises pour combattre les extrémistes islamistes et leur a promis le soutien des États-Unis. « Votre lutte est la nôtre » , a souligné Hillary Clinton.
« Le Pakistan est déterminé à faire sa part pour aider l'effort de la communauté internationale en vue d'obtenir la paix et la stabilité en Afghanistan » , a déclaré de son côté le ministre des Affaires étrangères pakistanais, Shah Mehmood Qureshi, tout en ajoutant : « Nous espérons que la communauté internationale répondra de la même façon à nos préoccupations légitimes ». Il a aussi dit espérer qu'un accès « non-discriminant aux ressources énergétiques vitales nous sera accordé pour que nous puissions poursuivre notre développement ». Le Pakistan souhaite en effet obtenir un accord nucléaire civil avec les États-Unis, similaire à celui signé entre les États-Unis et l'Inde.
L'évolution de la situation régionale a rendu la rencontre indispensable
Le niveau de représentation de la délégation pakistanaise donne la mesure de l'importance de la rencontre : le chef d'état-major de l'armée et le patron des redoutables services secrets pakistanais accompagnent le chef de la diplomatie. La rencontre a lieu au moment où une nouvelle stratégie se dessine pour mettre fin au conflit afghan.
Pour Washington, la marge de manoeuvre est donc étroite : il lui faut à la fois rassurer son «partenaire» sans compromettre un équilibre régional instable, pour ne pas dire explosif.
发布时间 09/05/2017 - 更改时间 11/05/2017