
Les deux chercheurs ont étudié deux scénarios : si les émissions de gaz culminaient dans les années 2030 et diminuaient jusqu’à atteindre zéro d’ici 2100, les températures mondiales seraient tout de même plus élevées de trois degrés et le niveau de la mer plus haut de trois mètres d’ici 2500, par rapport à 1850.
Dégats considérables
Dans un monde où les émissions de gaz à effet de serre seraient réduites à zéro dès l’année 2020, les dégâts seraient tout de même considérables : environ trois degrés en plus là aussi et une augmentation du niveau de la mer d’environ 2,5 mètres.
Cette inertie du système terrestre est due surtout à la fonte de la glace et du pergélisol arctiques, selon les chercheurs. Cette fonte, qui est déjà sérieusement enclenchée, entraîne plusieurs conséquences : celle d'augmenter la concentration de vapeur d’eau, de dioxyde de carbone et de méthane dans l’atmosphère. Mais celle aussi de réduire la zone de surface blanche. Or, le blanc réfléchit la lumière du soleil et atténue le réchauffement.
Arrêt immédiat des émissions
Les scientifiques plaident alors pour un arrêt immédiat des émissions. Il faudrait en plus, selon eux, mettre en place des systèmes pour capturer et stocker le carbone afin d'échapper à une catastrophe climatique.
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发布时间 23/11/2020 - 更改时间 23/11/2020