Extrait de l'émission Carte d’électeurs du 17/04/2017

Apolline :

Mon engagement politique, il a d’abord été féministe. Au-delà de la théorie, j’avais envie de militer pour de vrai et donc l’organisation sur la fac [NDLR : la faculté] qui avait des engagements féministes, c’était Solidaire Étudiant-e-s.

La chose qu’on entend dans les médias, c’est la politique des hommes politiques. Quand je parle d’un engagement politique, c’est pas la même chose en fait. Je le vois comme un engagement de terrain, militant, avec des actions concrètes de rassemblements, de manifestations. En fait, je le vois comme un mouvement de lutte. Enfin pour moi, c’est  vraiment deux choses séparées, ça se rapporte pas au même but non plus.

Personnellement moi, les présidentielles c’est pas quelque chose que j’attends avec impatience. Notre lutte, elle est quotidienne et elle se fait pas une fois tous les cinq ans par la voie des urnes, en fait. Du coup, moi c’est ça que je regrette un peu dans les élections, c’est que le fait d’aller voter, ça met dans une espèce de léthargie, où on a l’impression que notre seule action, elle est possible dans le vote. Alors qu’en fait, enfin nous, notre engagement par exemple, contre l’extrême droite, il se fait aussi dans la rue, dans nos actions, dans nos discours, ça c’est un engagement qui est quotidien.