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Extrait de 100% création du 01 novembre 2020
[Musique]
Claudia Calcina :
La création, c’est vital pour moi. Je la prends dans tous ses aspects, la création esthétique et la création d’un produit, la création de son utilité et la création de quelque chose qui a du sens. Pour moi tout ça, ça va ensemble.Maria Afonso :
Claudia Calcina, créatrice de Klaoos, une marque de parasol et parapluie.Claudia Calcina :
J’aimais bien la lettre K. Il fallait que ça sonne bien, que ça soit musical. Voilà, c’est un choix que j’ai fait mais c’est un choix purement esthétique.Maria Afonso :
Claudia Calcina est née en Sardaigne, elle est venue à Paris pour terminer ses études grâce au programme Erasmus. Elle a ensuite travaillé dans le domaine de l’agriculture. Après avoir déménagé à Bordeaux, c’est en 2017 qu’elle se reconvertit et qu’elle lance Klaoos.Très attachée aux valeurs écologiques, la créatrice s’engage bien au-delà de la fabrication européenne des parapluies et parasols commercialisés par sa marque.
Claudia Calcina :
On sait dans quelles conditions c’est fait. On sait qu’en Europe, il y a un socle commun des droits des travailleurs qui garantit quand même des droits fondamentaux qui sont importants pour moi. On paie le prix juste à ces fabricants. On valorise l’artisanat, on valorise le savoir-faire local. On réduit du coup les émissions de CO2. Sur trois quart de nos produits, on fait des impressions qui sont labélisées Imprim’Vert.La responsabilité, moi, elle ne s’arrête pas au moment où je vends le produit. Je ne vends pas un produit qui demain – je sais très bien – ça deviendra un déchet. Non, c’est trop facile ! Là, c’est toute la société qui paie et ce n’est pas juste.
Maria Afonso :
Pour concevoir des produits qui abritent du soleil ou de la pluie, l’attention portée au choix des matières est indispensable.Claudia Calcina :
Je travaille sur des produits qui sont spécifiques. Ce sont des produits qui sont exposés aux rayons UV, à la pluie donc à la moisissure. Lorsque j’ai créé Klaoos j’ai dû en même temps créer une filière consacrée uniquement à la marque. Je suis tout simplement allée chercher les fabricants textiles qui pouvaient suivre le projet, qui pouvaient être à même de me fournir à la fois un textile qui soit technique mais aussi doux au toucher. Toutes ces choses-là, il fallait les trouver et les marier dans un même produit. Non seulement l’esthétique, la fonctionnalité mais aussi l’impact. Un polyester recyclé aujourd’hui est beaucoup plus écologique qu’un coton ou un polyester vierge également. Donc, c’était aussi un défi pour moi.