Extrait de Chronique Transports du 14/04/2018

[bruits d’usine] 

Marie-Line Darcy, journaliste:
Marteaux pneumatiques, éclats de soudure, l’endroit fait penser à une usine de construction automobile mais nous sommes chez Orbita, un fabricant de vélos. Du rouleau d’acier initial [au petit trim final] [ndlr, le trim est une petite pièce de vélo], l’entreprise a su adapter son offre au fil du temps. Paulo Rodrigues, directeur d’Orbita.

Paulo Rodrigues, directeur d’Orbita [avec traduction] :
L’acier c’est solide, plus stable. En ce qui concerne l’entretien, c’est nettement plus facile. Comme désormais on propose des vélos électriques, la question du poids des vélos en acier n’est plus aussi importante. Notre produit est confortable et il conjugue robustesse et souplesse grâce au moteur électrique.

Marie-Line Darcy :
Les premiers Vélib’ de Paris sont sortis des deux usines Orbita et les vélos partagés de la marque sont présents dans de nombreuses villes européennes. Dernier contrat : Lisbonne et ses 1700 Gira dont 1200 sont électriques. Tout comme les bornes que Orbita fabrique, le vélo Gira est un joujou hi-tech. Paulo Rodigues.

Paulo Rodrigues :
L’une des caractéristiques de notre innovation, c’est d’avoir conçu un modèle qui se décline en deux versions ; le conventionnel et l’électrique. La seule différence, c’est que pour le e-bike, le système d’attache à l’avant est plus grand, pour permettre les recharges. C’est enfantin, on arrive à la borne et on a juste à brancher d’un clic avec cette sorte de clé. Ça aussi nous l’avons mis au point ; aussi bien la gestion des données que la gestion des recharges électriques.