Clémence Denavit :

La clé du succès c'est aussi d'avoir permis au macaron de s'aventurer hors de Paris et hors de France.

En 20 ans, le chiffre d'affaire de la maison Ladurée est passé de 2 à 126 millions d'euros.

David Holder :

Je me suis surpris, moi le premier, à voir que ce macaron, qui était, on va dire, un épiphénomène très parisien effectivement assez peu connu, est venu, en quelques années, à se retrouver dans toutes les pâtisseries ici et là dans le monde.

Il y a toujours une valeur étalon que nous sommes, mais aujourd'hui il n'y a plus une pâtisserie dans le monde, où on ne fasse pas des macarons.

C'est devenu une valeur phare de la pâtisserie française comme le croissant, le Saint-honoré, la religieuse ou l'éclair le sont.

Clémence Denavit :

Hors de France et hors des classiques : chocolat, café, amandes, praliné.

David Holder :

On a la chance dans ce métier de n'avoir aucune limite à la création. Elle varie avec les saisons, elle varie avec les inspirations.

Quand on voyage dans le monde, on prend des goûts, des saveurs. C'est illimité, je veux dire, chaque jour on pourrait créer quelque chose.

C'est un produit qui est magnifique de part, justement, la diversité de goûts et de couleurs qu'on peut y associer : d'un réglisse, à un chocolat, violette ou citron...

Dans le monde pâtissier, le macaron est un produit complètement unique.