
Convention sur la biodiversité à Hyderabad: les moyens financiers ont du mal à suivre
À Hyderabad, le constat de la perte de la biodiversité, a été constamment réaffirmé, et c'est dans ce climat d'urgence et de gravité qu'ont travaillé les délégations pour principalement consolider les avancées de la précédente conférence qui s'était tenue à Nagoya, au Japon, en 2010.
À Nagoya, 193 pays avaient adopté 20 objectifs pour 2020, pour -par exemple-, supprimer les subventions néfastes à l'environnement ou multiplier les aires protégées ; mais ils avaient reporté la question du financement, indispensable pour atteindre les objectifs visés.
À Hyderabad, outre des avancées sur les océans, le principal point de négociation a consisté à trouver un accord pour mobiliser ces ressources nécessaires, estimées à 20 milliards de dollars par an. Des financements difficiles à collecter dans le contexte de crise actuelle, qui ne seront disponibles, précise l'accord, qu'en fonction des garanties sur la bonne utilisation des fonds que pourront apporter les pays bénéficiaires.
Une conférence qui marque un peu tristement le vingtième anniversaire de la Convention avec ce double constat de l’affaiblissement sans précédent de la biodiversité et de cette grande difficulté à protéger la nature dont nous dépendons. Selon les dernières données publiées par l'UICN, l'Union internationale pour la conservation de la nature, un tiers des espèces serait menacé d'extinction.
Publicado em 01/12/2015 - Modificado em 01/12/2015