
- Transcrição
Écouter Paris, écouter les villes du monde du 04/06/2016
Joséphine Baker :
Un jour de septembre, j’ai quitté l’Amérique du Nord par un temps brumeux et je suis arrivée en France avec le soleil de France dans mon cœur.Je savais, qu’en France, j’aurai la liberté d’esprit et de corps.
Monica Fantini :
Nous sommes en 1925, quand Joséphine Baker quitte l’Amérique du Nord et la ségrégation raciale et arrive en France en pleine période coloniale.Avec elle, pour la première fois, on danse le charleston. Elle choque et elle émerveille.
Pour un temps, elle sera la Vénus noire du music-hall, pour toujours la femme engagée et la première star noire de l’histoire.
C’est elle qui dit et qui chante son amour de Paris.
Journaliste :
Est-ce que la Revue nègre a été votre premier spectacle à Paris ?Joséphine Baker :
C’était ma toute première, Monsieur.Et ça comme vous le savez, ça a fait une révolution à Paris dans l’art nègre, puisqu’avant ça, on ne connaissait pas ce que c’était, à part de quelques statues de temps à autres.
Mais l’art du jazz et tout ça, était tout à fait, commençait par la Revue nègre.
Chanson Paris, Paris, Paris :
Ne me demandez pas si j’aime la grâce
Ne me demandez pas si j’aime Paris
Autant demander à l’oiseau dans l’espace
S’il aime le ciel ou s’il aime son nidChanson Paris, Paris, Paris :
J’ai deux amoursJoséphine Baker :
J’étais adoptée par les Parisiens. Je suis toujours, toujours leur Joséphine.Chanson Paris, Paris, Paris :
Mon pays et Paris - Glossário
la Terre ; le paradis ; un amour ; un Parisien/une Parisienne ; un charme ; une élégance
L’art du spectacle : danser ; le charleston ; le music-hall ; une star ; chanter ; une revue ; un spectacle ; un art ; une statue ; le jazz