Extrait du Journal en français facile du 15 octobre 2017

Zéphyrin Kouadio :
Et on commence ce journal, Namouri, avec le premier entretien télévisé du président français, Emmanuel Macron, depuis son entrée à l'Élysée.

Namouri Dosso :
Pour en parler avec nous, Valérie Gas du service politique de RFI. Valérie, un peu plus d'une heure et quart de questions-réponses,  le chef de l’État est revenu sur les sujets qui ont fait polémique ces dernières semaines.

Valérie Gas :
Oui, Namouri, c'était un peu une opération déminage et reconquête à laquelle s'est livré Emmanuel Macron ce soir. Le chef de l'État a essayé de se justifier notamment concernant ces mots qu'il a utilisés encore récemment et qui ont contribué à lui coller une image d'arrogance. Le chef de l'État s'en est défendu. « Le  bordel, c'est du langage populaire », a-t-il expliqué, il a même invité les journalistes à vérifier dans le dictionnaire. Emmanuel Macron assume son vocabulaire et revendique de dire les choses. Mais il a tout de même réaffirmé pour ceux qui en doutaient que sa motivation, c'était l'amour de son pays et des Français. Sans regret, Emmanuel Macron a affiché sa volonté d'avancer sur les réformes qu'il a annoncées durant la campagne, « Sur tout, je fais ce que j'ai dit, ça surprend, c'est nouveau » a-t-il déclaré. Ses prédécesseurs apprécieront. Emmanuel Macron a expliqué sa « philosophie » de l'action publique qui, selon lui, doit permettre de transformer le pays pour que chacun y « trouve sa place ». Une manière de refuser l'étiquette de président des riches. Des riches qu'il a d'ailleurs comparés à des « premiers de cordée », qui peuvent tirer le pays. Et pour enfoncer le clou, il a précisé « je ne crois pas à la jalousie française ». Emmanuel Macron persiste et signe.

Namouri Dosso :
Merci Valérie pour ces précisions.