
Pour une grande espérance de vie il ne suffit pas d'avoir une bonne hygiène de vie ou bien une aliméntation et un environnement de qualité. Il faut possèder également des « bons gènes », ceux qui empêchent le développement de maladies avant l'âge de 90 ans comme les cancers, les affections cardio-vasculaires ou encore la démence.
Au moins 150 variantes de 70 gènes
Les chercheurs de l'Université de Boston ont analysé le génome de plus d'un millier de sujets âgés de cent ans et plus. L'étude a permis d'isoler au moins 150 variantes de 70 gènes chez les séniors soumis aux tests.
À partir de là et en utilisant plusieurs modèles mathématiques, les scientifiques estiment qu'ils sont en mesure de prédire avec 77 % de succès si un individu a de bonnes chances de vivre cent ans et au delà.
L'identification de ces signatures génétiques pourrait, en outre, être très utile pour la prévention et la détection de nombreuses maladies dégénératives comme la maladie d'Alzheimer. Jusqu'à présent, la longévité d'une personne s'expliquait par l'absence de certains gènes. Aujourd'hui, on serait plutôt tenté de penser le contraire.
النشر بتاريخ 29/09/2015 - التعديل بتاريخ 28/10/2015