
Il est impératif de préserver la biodiversité des océans
Elle se tenait sous l'égide de l'Unesco et s'inscrivait à mi-chemin entre la conférence de Copenhague de décembre 2009 sur le changement climatique et la conférence des parties de la Convention sur la diversité biologique, à Nagoya (Japon) en octobre 2010.
Lors du sommet mondial sur le développement durable en 2002, l'objectif fixé par les grands acteurs de la communauté mondiale des océans était de réduire de 10% le taux de perte de biodiversité d'ici 2010.
Doper les politiques régionales
Il faut améliorer la gouvernance des océans à toutes les échelles.
Lucile Bréhaut, journaliste (01:01)
Aujourd'hui [mai 2010], à moins de six mois de la conférence de Nagoya sur la biodiversité (prévue en octobre 2010) le taux plafonne à 6,5%. L’objectif était-il donc trop ambitieux et donc impossible à atteindre ?
Parmi les recommandations de la 5e conférence mondiale, la question des aires marines protégées devrait être particulièrement saillante. Objectif majeur : doper les politiques régionales pour parvenir à une cohérence globale -nécessaire si l’on veut garantir la survie des écosystèmes marins : le 6 mai 2010, quelque 48 scientifiques se sont succédé à la tribune en ce sens.
Si tout le monde s’entend sur le cap à garder, il n’en demeure pas moins qu'il faut agir vite. En ligne de mire, la définition d'une nouvelle feuille de route à Nagoya en octobre 2010.
La 5e Conférence internationale des Océans est organisée dans le cadre du 50e annniversaire de la Commission océanographique intergouvernementale (COI) et de la célébration de l’Année internationale de la biodiversité, 2010.
النشر بتاريخ 02/12/2015 - التعديل بتاريخ 02/12/2015