
Madagascar: un projet d’hydroélectricité à la campagne
A Madagascar, la fondation environnementale Tany Meva est en train de procéder à l’installation de petites centrales hydrauliques en milieu rural. Il s’agit de centrales d’un nouveau genre qui fonctionnent sur de petits cours d’eau et qui impliquent aussi une bonne utilisation de l’énergie.
Le système a été mis au point par un étudiant de l’université d’Antananarivo, lauréat du concours de la fondation Tany Meva grâce à cette invention. Quatre de ces pico-centrales hydroélectriques seront prochainement installées dans des communes rurales. 44 000 personnes seront concernées, un projet qui est subventionné par l’Union européenne à hauteur d’un million d’euros.
Grâce aux petits cours d’eau
Ravaka Ranaivoson fait partie des responsables du projet au sein de la fondation. « La pico-centrale, dit-elle, c’est une technologie qui valorise les petits cours d’eau et qui produit de l’électricité à petite échelle de 2kWh à 200kWh à peu près. Cela peut desservir un petit village comme une commune ».
La production étant faible, des comités villageois veilleront à éviter le gaspillage d’énergie, pour que les usagers ne se ruinent pas mais aussi pour qu’un maximum de foyers puisse être relié au réseau. L’objectif à terme est de transposer l’expérience de développer l’hydroélectricité dans tout le pays.
« Il y a beaucoup de petits cours d’eau ici à Madagascar notamment dans les hautes terres centrales et du coté est », reprend Ravaka Ranaivoson. « Il y a des actions ponctuelles menées par des entités mais la mise à l’échelle nationale de ces interventions ponctuelles nécessite un appui financier, car comme tout équipement en énergies renouvelables, les investissements sont un peu élevés ».
النشر بتاريخ 09/11/2015 - التعديل بتاريخ 09/11/2015