
L'humanité s'endette, écologiquement parlant. C'est un peu comme si l'on avait dépensé tout son salaire mensuel le 15 du mois : pendant les deux dernières semaines, on vit à crédit. Pour mesurer cette dette écologique, l'ONG Global Footprint Network, basée en Californie se sert de « l'empreinte écologique » : c'est la surface que les habitants de la planète utilisent pour subvenir à tous leurs besoins : manger, se vêtir, se loger, téléphoner, voyager, etc. Ça va donc du champ cultivé à la forêt qui séquestre le carbone.
Et comme la consommation dans les pays riches a tendance à augmenter, le jour du dépassement - à partir duquel l'humanité est dans les rouges vis-à-vis de la nature - avance. En 1970, c'était le 23 décembre, en 1990 le 13 octobre, en 2010, c'était encore le 28 août.
Cinq planètes pour vivre comme aux États-Unis
Au rythme actuel de la consommation, il faudrait 1,6 planète. Mais la pression environnementale est très inéquitablement repartie : si tout le monde vivait à la française, il faudrait deux planètes et demie et cinq planètes pour vivre comme aux États-Unis. En revanche, si nous consommions tous comme les Indiens, 0,4 planètes suffiraient.
Que faire donc ? Changer de cap et d'urgence, conseillent les associations, puisque nous n'avons pas cinq planètes à notre disposition : une seule devra suffire pour tous ses habitants.
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النشر بتاريخ 12/11/2015 - التعديل بتاريخ 11/02/2021