Extrait du Journal en français facile du 03/03/2019

Zéphyrin Kouadio :
Les élections européennes vues de Hongrie, à quelques semaines du scrutin, le gouvernement du Premier ministre hongrois Viktor Orban a décidé de s’attaquer au président de la Commission européenne Jean Claude Juncker avec une campagne d’affichage.

Adrien Delgrange : 
Une campagne où l’on peut voir notamment donc Jean-Claude Junker mais aussi le milliardaire d’origine hongroise Georges Soros et une explication comme pour dire que ces deux hommes favorisent l’immigration illégale dans l’Union européenne. Les affiches vont bientôt être enlevées. Lucas Martin.

Lucas Martin :
Jean Claude Juncker et Georges Soros continueront de ricaner une dizaine de jours sur les murs de Budapest et dans toute la Hongrie. Pas question pour le gouvernement nationaliste et conservateur d’écourter sa campagne d’affichage anti-migrant, selon le porte-parole du gouvernement.

La réaction ressemble à une nouvelle provocation de la part du Premier ministre Viktor Orban et son petit jeu ne passe plus auprès des alliés du Hongrois. Pour la première fois, la famille des droites européennes regroupées au sein du Parti populaire européen envisage d’exclure le Fidesz, la formation de Viktor Orban. 

Ces menaces ne semblent pas inquiéter le Premier ministre. À l’approche des élections européennes, il continue d’orienter les débats sur le seul thème migratoire. Viktor Orban a d’ailleurs prévenu qu’une nouvelle campagne d’affichage était prévue. Georges Soros, véritable bouc émissaire du pouvoir, sera toujours présent et le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker sera lui remplacé par son vice-président Frans Timmermans. 

La procédure d’exclusion de la formation de Viktor Orban devrait être à l’ordre du jour de l’assemblée politique du Parti populaire européen, le 20 mars prochain.