La radio au Sénégal
La radio est une belle invention collective qui date de la fin du XIXe siècle. Et depuis, si les ondes sont parfois passées au numérique, elles n'ont pas pris une ride. Carine Frenk est allée à l'université Cheikh Anta Diop de Dakar pour demander aux étudiants s'ils aiment la radio. Cette activité est proposée en complément de la méthode de français Édito B1 – Unité 6 des éditions Didier.
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► EXERCICE - Extrait de Reportage Afrique du 13 février 2015
► LEXIQUE
La radio : un écouteur ; une oreille ; écouter ; un poste de radio ; une station ; un média ; une information ; se brancher ; une fréquence.
Les informations : être au courant ; informer ; le journalisme.
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Téléphone portable en poche, écouteurs à l'oreille, c'est comme ça que Fatou écoute la radio.
« On n'a pas de postes de radio, non, non, que le téléphone. C'est plus pratique. Quand on a l'écouteur en soi, on peut écouter et se déplacer n'importe où. »
Omar, un étudiant en lettres, écoute toutes les radios : RFM, Zik FM, Sud ou Walf et bien sûr RFI.
« Ce qui est dingue avec la radio, tu est au courant à la seconde. Il y a quelque chose qui se passe par exemple en Côte d'Ivoire, en Chine, et tu es informé directement. Franchement, ça me permet d'être au diapason. Je suis tout le temps branché. »
Mame Less Camara, l'un des doyens de la presse au Sénégal. Il a dirigé plusieurs stations FM. Il est aujourd'hui professeur de radio à l'école de journalisme de Dakar, le Cesti. Pour lui, la radio est perçue par les jeunes comme un média très actuel.
La radio est le média de la démocratie au Sénégal. C'est le média qui coûte le moins cher. C'est le média également qui est accessible aux analphabètes. Et puis enfin, il ne faut pas oublier, l'Afrique, c'est le continent de l'oralité et la radio, c'est également le média de la parole. Et nos jeunes sont forcément sensibles à cela. »
Mais les jeunes écoutent beaucoup la musique.
« Notamment le rap qui s'est imposé au Sénégal grâce à ce média, la radio. Mais ils n'écoutent pas seulement la musique, ils écoutent aussi les informations et l'instantanéité leur plaît beaucoup. »
Et même quand on est pressé, on a toujours deux minutes pour la radio parce qu'on aime bien la radio.
« Moi, j'aime bien la radio. J'aime bien la radio. Tu mets tes écouteurs et puis tu te branches sur n'importe quelle fréquence pour écouter tout ce que tu veux. C'est rapide, très rapide, instantané. C'est bon ? Je peux y aller ? On m'attend là-bas. »
Karine Frenk, Dakar, RFI.
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