Printemps de poètes spécial «Afrique(s)»
Le Printemps des poètes est une manifestation francophone qui incite à célébrer la poésie sous toutes ses formes. L’édition de cette année sera très suivie en Afrique car c'est à la poésie de ce grand continent que cette édition est consacrée. Cette activité est proposée en complément de la méthode de français Édito B1 – Unité 12 des éditions Didier.
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► EXERCICE - Extrait de Reportage culture du 4 mars 2017
► LEXIQUE
La poésie : un/une poète ; poétique ; écrire ; publier ; lire ; une chanson.
L’art : artistique ; un/une cinéaste ; un film.
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« Je ne sais en quel temps c'était, je confonds toujours l'enfance et l'Éden. Comme je mêle la Mort et la Vie. Un pont de douceur les relie. »
Léopold Sédar Senghor évidemment, mais aussi Tchicaya U Tam'si, les grands noms sont à l'honneur de ce Printemps des poètes africains. Mais les nouvelles voix vont également se faire entendre pendant ces deux semaines. De Tanella Boni à Nimrod, de Véronique Tadjo à Alain Mabanckou, tous les pays sont représentés car plus que jamais souffle sur le continent une poésie vivante et puissante.
Jean-Pierre Siméon, le directeur artistique de la manifestation.
« Il y a une poésie en Afrique, et il y a une poésie ancestrale en Afrique. C'est une terre de poésies qui est irriguée. On parle des griots souvent, mais depuis le XXᵉ siècle, XXIᵉ siècle, il y a des grandes voix, aussi bien en Afrique du Nord que dans l'Afrique subsaharienne et dans les trois langues d'ailleurs : l'arabe, l'anglais et le français. Il y a de grandes voix poétiques en Afrique. À mon avis, on n'y prête pas l'attention qu'elle mérite, ces voix, et notamment la poésie francophone. Et alors, c'est là que je me suis dit : il faut absolument faire un coup de projecteur et le Printemps des poètes est vraiment le moyen pour ça. La preuve : voilà maintenant partout en France, on va entendre des poètes africains, des poètes qui vivent chez nous, qui sont venus du Tchad, de Côte d'Ivoire, du Congo... Je sais pas, je pourrais en citer... du Cameroun, du Burkina. Tous ces poètes-là sont vivants. Ils écrivent, ils sont publiés, donc lisons-les parce que c'est une, c'est une poésie qui apporte beaucoup au français. »
Parrain de ce Printemps des poètes, le cinéaste Abderrahmane Sissako, célèbre pour son film « Timbuktu », et qui rappelle combien la poésie est importante dans son pays natal, la Mauritanie.
« Il y a énormément de poètes, et vous savez, la Mauritanie a été toujours considérée comme le pays d'un million de poètes. Et c'est une vérité parce que la poésie elle est, elle est dans l'action de tous les jours, elle est dans les chansons, elle est dans l'échange verbal et les gens se parlent en poésie. Et je pense que c'est extrêmement important comme, comme une des images fortes de la Mauritanie. »
La poésie africaine est donc à l'honneur jusqu'au 19 mars avec, en clôture de la manifestation, le bal de l'Afrique enchantée qui propose un concert au Cabaret sauvage à Paris.
cas.
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